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L'histoire : "Les Ventres jaunes sont la fierté de l'artisanat auvergnat. Ces hommes au savoir-faire unique ont donné à la coutellerie de Thiers sa noblesse et sa renommée internationale. Maurice Pitelet, dit « Tchoucossa », appartient à cette communauté d'artisans joyeuse et de tendance libertaire. Marié à Hortense, père comblé de trois garçons, il souhaite transmettre le flambeau à l'un de ses fils. De 1883 à 1911 s'égrènent les années laborieuses de la famille Pitelet avec ses coups d'éclat, ses drames, ses destinées imprévisibles, au gré de la plume malicieuse de Jean Anglade."

Accompagnée - et mise en valeur - par un groupe de jazzmen remarquables, elle reste fidèle à ses amours multiples et explore le jazz, la soul, la pop, sans jamais se départir de son talent inné. Beats électros, scratch et même rap colorent l'album de façon subtile et lui donne une touche moderne toujours raffinée.

La saxophoniste, compositrice et improvisatrice norvégienne fait ici ses débuts chez ECM avec ce double album éponyme qui s'avère être un manifeste musical étonnamment original. Ses formations réunissent musiciens du jazz et du classique, mais leur musique façonne son propre univers, hors des cloisons des genres. Mette Henriette jongle entre forme et liberté, laissant le son intense du saxophone ténor traverser des compositions d'une fragilité parfois désarmante. Sa musique accorde une place aussi importante à la vulnérabilité qu'à la force du jeu à plein souffle, rendant la palette expressive et émotionnelle de l'enregistrement large.